Documents in: Bahasa Indonesia Deutsch Español Français Italiano Japanese Polski Português Russian Chinese Tagalog
International Communist League
Home Spartacist, theoretical and documentary repository of the ICL, incorporating Women & Revolution Workers Vanguard, biweekly organ of the Spartacist League/U.S. Periodicals and directory of the sections of the ICL ICL Declaration of Principles in multiple languages Other literature of the ICL ICL events

Abonnez-vous au Bolchévik, journal de la Ligue trotskyste de France

Archives

Version imprimable de cet article

Le Bolchévik nº 201

Septembre 2012

Le massacre de Lonmin en Afrique du Sud

Le gouvernement ANC/SACP/COSATU a sur les mains le sang des grévistes noirs

Nous reproduisons ci-dessous une déclaration du 23 août de Spartacist South Africa, notre section sœur en Afrique du Sud.

* * *

Le 16 août 2012 restera dans l’histoire comme l’un des pires crimes jamais perpétrés contre le mouvement ouvrier en Afrique du Sud. A une centaine de kilomètres au nord-ouest de Johannesburg, les flics du gouvernement capitaliste de l’Alliance tripartite se sont livrés à un massacre horrible de mineurs noirs en grève devant la mine de Marikana, propriété du groupe londonien Lonmin (le troisième producteur mondial de platine) : au moins 34 morts et 78 blessés, dont beaucoup sont toujours hospitalisés dans un état critique. Les scènes de carnage diffusées par la télévision rappellent les pires massacres de l’époque de l’apartheid, ceux du 21 mars 1960 à Sharpeville et du 16 juin 1976 à Soweto. Elles montrent, jusqu’à la nausée, la brutalité inhérente au système capitaliste de néo-apartheid, où la police abat comme des chiens, à coups de fusil automatique, des travailleurs dont le seul « crime » était de lutter pour ne pas mourir de faim et d’avoir essayé de se défendre. Qu’on ne s’y trompe pas : le sang des victimes de ce massacre est sur les mains des dirigeants de l’Alliance tripartite ANC/SACP/COSATU [Congrès national africain, Parti communiste sud-africain, Congrès des syndicats sud-africains] et de leur gouvernement, qui ont démontré une fois encore leur fidélité envers les randlords [la bourgeoisie sud-africaine] et leurs partenaires impérialistes plus puissants.

En tant que communistes, nous luttons pour l’émancipation de la classe ouvrière de l’esclavage salarié et pour la destruction de ce système et l’instauration d’une société juste, libérée de l’exploitation et de l’oppression ; à ce titre, Spartacist/South Africa, section de la Ligue communiste internationale, partage la douleur des familles des victimes et celle de leurs camarades qui ont survécu au massacre et de tous ceux qui ont perdu un être cher. Les souffrances infligées par cet épouvantable meurtre de masse doivent être gravées dans la mémoire de la classe ouvrière de l’Afrique du Sud et du monde entier, ainsi que de tous les ennemis de l’oppression capitaliste, car elles rappellent jusqu’où la bourgeoisie et son appareil de répression, l’Etat, sont prêts à aller pour protéger sa domination de classe et ses profits. Pour arracher le pouvoir de ses mains tachées de sang, il faudra une détermination inflexible, une conscience claire des intérêts propres et des tâches historiques du prolétariat et une direction révolutionnaire éprouvée et intransigeante. La révolution ouvrière vengera les victimes du massacre de Lonmin ! Rompez avec l’Alliance tripartite bourgeoise ! Forgeons un parti d’avant-garde léniniste-trotskyste !

Ce massacre a été de toute évidence prémédité et perpétré de façon délibérée par l’Etat capitaliste. Dans la semaine qui l’a précédé, les médias bourgeois, de concert avec les propriétaires de Lonmin et les ministres du gouvernement sud-africain, avaient dénoncé avec un acharnement hystérique les mineurs en les traitant de « nervis » ; ils avaient appelé à utiliser la force pour mettre fin à leur grève « illégale ». Le jour du massacre, les responsables de la police parlaient du « jour J » où la grève allait être écrasée. Les flics avaient entouré de barbelés une colline proche d’un des puits de mine où étaient rassemblés plusieurs milliers de grévistes. Ceci s’accompagnait d’une mobilisation massive des forces de répression incluant des unités de police à cheval, des véhicules blindés, des soldats de la SANDF (l’armée sud-africaine) ; 3 000 flics étaient déployés sur le site de Marikana. L’objectif était clairement de donner une leçon sanglante aux mineurs en grève, et notamment de « venger » les deux policiers et les deux agents de sécurité tués depuis le début de la grève, une semaine plus tôt. Le fait que les flics cherchaient à prendre leur revanche a été confirmé sans le moindre doute par les déclarations de Riah Phiyega, la nouvelle responsable de la police récemment nommée par le président Jacob Zuma : elle expliquait aux flics après le massacre qu’ils ne devaient pas avoir le moindre regret pour ce qui s’était passé (Sowetan, 20 août).

Les dirigeants de l’Alliance tripartite (aidés en cela par pratiquement tous les médias bourgeois s’exprimant à l’unisson) essaient désespérément de couvrir leur crime en tentant de faire porter la responsabilité de cette « violence absurde »… sur les mineurs en grève qui ont été massacrés ! C’est la ligne de tous les dirigeants de l’Alliance, du secrétaire général du COSATU Zwelinzima Vavi au président Zuma (ANC) en passant par Blade Nzimande, le secrétaire général du SACP. L’objectif de cette campagne a été énoncé on ne peut plus clairement dans un éditorial particulièrement grotesque du journal City Press : « Mais ceci s’est produit dans un Etat démocratique. Et si les policiers nerveux et stressés qui ont appuyé sur la gâchette doivent répondre de leurs actes, il est important de se rappeler que les grévistes étaient armés jusqu’aux dents et qu’ils avaient un comportement menaçant. La distinction innocents-coupables n’est pas aussi nette qu’en 1960 à Sharpeville ou à Soweto en 1978 » (« Marikana : une tragédie, mais ce n’est pas Sharpeville », 19 août). La vérité, c’est que le sang des ouvriers noirs ne vaut pas plus cher aujourd’hui que sous l’apartheid.

Pour des groupes de défense ouvriers !

On fait grand cas du fait que les mineurs en grève avaient des armes, comme des lances improvisées, des machettes et même quelques fusils. A écouter les prêches des éditorialistes bourgeois et des responsables de l’Alliance, les Zoulous, les Xhosas et autres guerriers africains fauchés par les balles des colonisateurs britanniques et hollandais étaient eux aussi en partie responsables d’avoir provoqué des « pertes absurdes en vies humaines », parce qu’ils essayaient de se défendre avec des lances et autres armes primitives ! Nous sommes sans réserve pour le droit à l’autodéfense armée de la classe ouvrière contre la violence meurtrière de l’Etat capitaliste, des nervis des sociétés de sécurité privées et autres briseurs de grève professionnels. Pour des groupes de défense ouvriers pour protéger les piquets de grève ! Comme l’a montré ce massacre, les travailleurs et les opprimés doivent être mieux préparés et mieux organisés face à cette machine à tuer brutale.

Nous rejetons avec mépris la propagande de la bourgeoisie pour mettre sur le même plan les ouvriers massacrés le 16 août et les deux flics ainsi que les deux agents de sécurité qui avaient été tués la semaine précédente, soi-disant par des mineurs en grève. Nous ne prétendons pas connaître les circonstances précises dans lesquelles ceux-ci ont été tués, mais une chose est certaine : nous ne pleurons pas la mort de briseurs de grève professionnels de la bourgeoisie. Cette campagne de propagande fait partie intégrante de la répression visant les mineurs en grève qui ont survécu au massacre. Environ 260 travailleurs arrêtés le 16 août sont toujours en détention, sans possibilité de libération conditionnelle ; ils sont accusés de violence sur la voie publique et même de meurtre et de tentative de meurtre sur la personne de ces flics et agents de sécurité. Les travailleurs, en Afrique du Sud et au niveau international, doivent protester contre ce massacre et la poursuite de la répression : Levée de toutes les inculpations contre les grévistes de Lonmin en détention ! Malgré la mort de leurs camarades, les travailleurs de Lonmin se sont courageusement engagés à continuer la lutte jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Les patrons de Lonmin font planer la menace de licenciements en masse et ils exigent que les mineurs reprennent immédiatement le travail. Nous sommes solidaires des revendications de ces travailleurs, qui réclament un salaire de 12 500 rands par mois et de meilleures conditions de travail. Cette semaine, la grève s’est étendue à d’autres mines dans la province du Nord-Ouest où les travailleurs réclament également 12 500 rands. Des grèves de solidarité, dans l’industrie minière et ailleurs, sont une nécessité urgente pour soutenir les travailleurs de Lonmin et s’opposer à la terreur anti-ouvrière sanglante du gouvernement.

Les dirigeants traîtres du NUM avaient appelé à réprimer dans le sang les mineurs en grève

Particulièrement infâme a été l’attitude des dirigeants du Syndicat national des mineurs (NUM) ; ils ont été parmi les plus virulents à réclamer l’usage de la force contre les mineurs en grève pendant la semaine qui a précédé le massacre du 16 août. Frans Baleni, le secrétaire général du NUM, déclarait à peine quelques jours avant : « [Nous sommes] très préoccupés par le fait qu’on a laissé l’escalade de la violence se poursuivre, sans qu’elle soit contrée par l’action des forces de l’ordre dans cette partie de la province du Nord-Ouest ». Et il appelait au « déploiement d’une force spéciale d’intervention ou de la SANDF, pour mener une action décisive contre les éléments criminels à Rustenburg et dans la mine voisine » (site internet du Mail & Guardian, 14 août) ! Lesiba Seshoka, un porte-parole du NUM, faisait la même semaine une déclaration télévisée où il traitait les mineurs en grève de « nervis » avec qui on ne pouvait pas négocier mais contre qui il fallait employer la force. Après le massacre, Baleni et d’autres dirigeants du NUM ont pris la défense des flics !

La direction du NUM a commis au nom de la collaboration de classes une trahison envers des mineurs qui étaient membres du NUM lui-même. Pour couvrir cette trahison, désormais scellée dans le sang des 34 grévistes massacrés, la direction du NUM cherche à faire porter le chapeau à un syndicat concurrent, l’Association des mineurs et des ouvriers du bâtiment (AMCU), qui a un certain succès parmi les mineurs les plus mal payés. L’influence réelle de l’AMCU chez Lonmin est difficile à apprécier, différentes sources donnant des évaluations contradictoires. Il est clair que des militants du NUM figurent parmi les grévistes victimes de la répression appelée de ses vœux par Baleni. Ces mineurs, de même que de nombreux autres qui par désespoir avaient quitté le NUM et s’étaient tournés vers un autre syndicat, étaient en révolte contre la direction du NUM. Une situation similaire s’était déjà produite à Impala Platinum, où en février dernier une grève dure avait dû faire face à la fois à la répression et aux trahisons de la bureaucratie du NUM (voir l’article publié dans Spartacist South Africa n° 8, hiver 2012).

Après des années de trahisons, les mineurs de Lonmin en colère avaient décidé de présenter leurs propres revendications. Celles-ci incluaient une augmentation de salaire, de 4 000 à 12 500 rands par mois, et des conditions de travail décentes. Les bureaucrates du NUM et leurs apologistes ont qualifié ces revendications salariales d’« irréalistes » ; ils montraient par là à quel point ils s’identifient aux patrons des mines, maintenant qu’ils se sont intégrés à l’élite noire privilégiée qui sert de face publique aux randlords. Baleni touche un salaire de 77 000 rands par mois ! Cyril Ramaphosa, ex-secrétaire général du NUM et l’un des principaux négociateurs de l’accord pourri de 1994 avec la classe dirigeante blanche [marquant le passage de l’apartheid au régime de l’ANC], est un des actionnaires de Lonmin ; il a récemment fait une offre de 19,5 millions de rands pour un buffle lors d’une vente aux enchères !

Les bureaucrates du NUM et d’autres chefs de l’Alliance tripartite ont appelé au lendemain du massacre à l’intensification de la répression contre l’AMCU. La direction du SACP dans la province du Nord-Ouest a ainsi réclamé l’arrestation des dirigeants de l’AMCU. Nous défendons l’AMCU contre la répression, ainsi que le droit des mineurs à être représentés s’ils le souhaitent par l’AMCU. Mais la réponse aux trahisons du NUM et des autres syndicats du COSATU ne peut pas consister à simplement claquer la porte et créer des syndicats séparés, ce qui tend à affaiblir et à diviser les travailleurs. Il faut dresser la base de ces syndicats contre la direction traîtresse. Il faut mener une lutte implacable pour chasser la direction procapitaliste actuelle et la remplacer par une direction lutte de classe en se battant pour des syndicats industriels qui unissent tous les travailleurs afin qu’ils aient la force maximale contre les patrons. Ceci est indissociable de la lutte pour un parti révolutionnaire d’avant-garde, qui est indispensable pour mettre fin au capitalisme par une révolution ouvrière.

Le massacre de Lonmin illustre de façon sanglante combien était juste ce qu’écrivait le dirigeant bolchévique Lénine en 1917 dans l’Etat et la révolution : « l’Etat est un organisme de domination de classe, un organisme d’oppression d’une classe par une autre. » On ne peut pas réformer l’Etat bourgeois ou faire pression sur lui pour l’amener à défendre les intérêts des travailleurs et des opprimés. Le massacre des mineurs noirs en grève a été perpétré par des flics noirs et par des flics blancs, ce qui montre la nature de tous les flics : des briseurs de grève professionnels et des porte-flingues au service de la classe capitaliste. Nous disons : Flics et agents de sécurité hors des syndicats ! Cet Etat capitaliste de néo-apartheid perpétue l’oppression brutale de la majorité noire et il continue à défendre la domination et les profits d’une classe capitaliste majoritairement blanche. Il doit être renversé par une révolution ouvrière socialiste et remplacé par un Etat ouvrier.

Cette conception marxiste fondamentale de l’Etat capitaliste est totalement à l’opposé de celle des dirigeants réformistes du SACP et du COSATU, qui considèrent les flics comme leurs « camarades ». Elle est aussi à l’opposé de la conception des groupes de gauche accrochés aux basques du SACP et du COSATU qui cherchent à se faire passer pour des critiques « socialistes » des dirigeants de l’Alliance tripartite mais qui ne font que colporter une variante différente de politique réformiste. Par exemple, le Mouvement socialiste démocratique (DSM), la section sud-africaine du Comité pour une internationale ouvrière de Peter Taaffe [dont la section française est la Gauche révolutionnaire], a publié une déclaration de protestation contre le massacre de Lonmin qui dénonce les dirigeants du NUM en disant qu’ils « trahissent tous les principes clés de la lutte des travailleurs ». Cela ne manque pas de sel venant d’un groupe qui défend la ligne grotesque que les flics seraient des « travailleurs en uniforme » ! Très logiquement, la déclaration du DSM reproche aux grévistes de Lonmin d’avoir « tué d’abord deux agents de sécurité, le samedi, puis deux policiers le lundi. Ceci n’a pas fait avancer la lutte des travailleurs, mais l’a divisée » (« Pour une grève générale pour mettre fin au massacre de Marikana », 17 août). Les pseudo-socialistes du DSM apportent ainsi leur petite pierre à la campagne de dénonciation de la « violence » des mineurs en grève, et ils leur conseillent de se soumettre à l’Etat bourgeois.

Le président du NUM, Senzeni Zokwana, s’est rendu sur place pour haranguer les grévistes de Lonmin. De l’intérieur d’un véhicule blindé « Nyala » de la police, il a essayé de les convaincre de mettre fin à leur grève. Comme on pouvait s’y attendre, il s’est fait huer et a dû repartir sous la protection des policiers. Cet épisode illustrait parfaitement le ressentiment des travailleurs à l’encontre de leurs dirigeants traîtres. Ce ressentiment s’accumulait depuis des années, à mesure que s’élargissait le fossé entre la « vie meilleure pour tous » promise par l’Alliance tripartite à son arrivée au pouvoir et l’horrible réalité de la misère qui n’a pas changé sous le régime du néo-apartheid. Les conditions de vie effroyables dans les bidonvilles qui entourent Lonmin et les autres mines de la « ceinture de platine » en témoignent.

Les réformistes du SACP, le parti d’origine stalinienne qui a récemment élu Zokwana président, développent depuis des années des « théories » fumeuses sur les différentes « étapes » de la « révolution démocratique nationale ». Ils veulent ainsi justifier leur alliance avec l’ANC, un parti nationaliste bourgeois, et leur propre rôle de gestionnaires du capitalisme dans le cadre de l’Alliance tripartite. Comme nous l’avons maintes fois expliqué, la « théorie » stalinienne de la « révolution par étapes » est un mensonge criminel : la deuxième « étape » voit toujours les nationalistes bourgeois se retourner contre les communistes et les travailleurs pour les massacrer. Lonmin est un terrible avertissement ! Il faut amener les militants syndicaux du COSATU et les membres du SACP qui veulent réellement lutter pour le communisme à rompre avec le programme procapitaliste de ces organisations, et il faut gagner ces militants à une politique basée sur l’indépendance de la classe ouvrière vis-à-vis de toutes les forces nationalistes bourgeoises. Ceci inclut l’ex-dirigeant de l’organisation de jeunesse de l’ANC Julius Malema, un démagogue populiste très populaire parmi les mineurs. Malema se présente aujourd’hui comme l’ami des travailleurs, mais c’est un politicien bourgeois qui est pour le maintien de ce système capitaliste sanguinaire et qui il y a quelques années seulement se déclarait prêt à « tuer » pour Zuma.

L’indépendance de la classe ouvrière vis-à-vis du nationalisme bourgeois est au cœur de la théorie trotskyste de la révolution permanente. L’oppression nationale que subit la majorité noire, la domination impérialiste, l’oppression et l’arriération multiformes qui caractérisent le capitalisme en Afrique du Sud ne pourront être vaincues qu’avec une révolution ouvrière s’étendant au niveau international. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement ouvrier centré sur les Noirs, partie intégrante d’une fédération socialiste de l’Afrique australe, un gouvernement qui mènera une lutte acharnée pour faire la liaison avec la révolution ouvrière dans les centres impérialistes et pour créer une économie socialiste planifiée à l’échelle internationale. Les horreurs comme le massacre de Lonmin appartiendront alors au passé, comme un chapitre barbare de l’histoire de l’humanité. C’est ce pour quoi nous combattons.

 

Le Bolchévik nº 201

Le Bolchévik nº 201

Septembre 2012

·

PSA Aulnay : Hollande élu pour gérer les fermetures d'usines

Pour une lutte de classe contre les capitalistes et leur gouvernement !

·

Grèce : austérité accrue après les élections

A bas l'UE ! Pour une Europe ouvrière !

·

Le massacre de Lonmin en Afrique du Sud

Le gouvernement ANC/SACP/COSATU a sur les mains le sang des grévistes noirs

·

Débat à la fête de LO

Guerre d'Algérie : Voix ouvrière et la lutte pour l'indépendance

·

Judith Szathmari-Lécuyer, 1944-2012

·

Bruits de bottes en mer de Chine méridionale

L'étau militaire de l'impérialisme US se resserre sur la Chine

·

Etudiants, alliez-vous à la classe ouvrière !

Leçons des luttes au Québec

·

Opportunistes en manque d'opportunité

Les rats de la GR quittent le navire du NPA

·

Levée des poursuites contre Raphaël Cécé et Sony Laguerre !

A bas la répression coloniale contre les jeunes et le mouvement ouvrier !