Spartacist, édition en français, numéro 44 |
Printemps 2019 |
Correction
Sur la Spartacist League of Australia et la grève générale de 1991 en Nouvelle-Galles du Sud
La résolution principale adoptée en 1992 lors de la Deuxième Conférence internationale de la Ligue communiste internationale (quatrième-internationaliste), publiée dans Spartacist édition française no 27 (été 1993), affirme ce qui suit concernant l’intervention de notre section australienne dans la grève générale de 1991 en Nouvelle-Galles du Sud :
« Pendant l’année 1991, des grèves répétées et souvent dures ont offert de nombreuses occasions pour une intervention lutte de classe de notre parti. Ces grèves ont atteint leur point culminant avec la puissante grève générale de 24 heures d’octobre 1991 en Nouvelle-Galles du Sud, grève qui malgré la direction syndicale traîtresse a réalisé l’unité de la classe ouvrière multiraciale de la province contre une série de lois antisyndicales draconiennes.
« En partie du fait de leur extrême isolement du reste de l’Internationale, les camarades de la Spartacist League of Australia (SL/A) ont été particulièrement vulnérables au mensonge bourgeois affirmant que “le communisme est mort”. Cette démoralisation politique a conduit à une trahison caractérisée du principe syndical élémentaire “un seul en grève, tous en grève !” pendant la grève générale d’octobre 1991 et à se mettre à la remorque des éléments les plus arriérés de la bureaucratie syndicale. »
En 2015, le Comité central (CC) de la SL/A a réexaminé et discuté ces événements. Il a conclu dans une motion de septembre 2015 qu’en réalité il n’y avait eu aucune violation de principe par la section ni par qui que ce soit sous notre discipline. Un partisan est allé travailler pendant la grève, mais il n’y avait ni syndicat, ni piquet de grève sur son lieu de travail et ce partisan n’a pas fait le travail d’un ouvrier en grève. Ainsi, l’affirmation contenue dans la résolution de la Conférence internationale qu’il y avait eu « trahison caractérisée » d’un principe syndical n’avait aucun fondement dans la réalité matérielle. La motion du CC de la SL/A corrigeant ceci a par la suite été ratifiée par le Secrétariat international.