Le Bolchévik nº 230 |
Décembre 2019 |
Correction
Dans notre article « Les impérialistes américains intensifient la guerre commerciale et technologique contre la Chine » (Le Bolchévik n° 229, septembre), nous écrivons en page 8 que les étudiants chinois aux États-Unis « se font harceler simplement parce qu’ils parlent leur langue maternelle ». Mais la photo sur la même page, avec pour légende « 15 octobre 2018 : Protestations devant un tribunal à Boston contre la discrimination raciale dans les universités américaines », donne à entendre, à tort, qu’il s’agissait d’une protestation contre ce genre de harcèlement raciste des étudiants chinois. En fait, c’était un rassemblement contre la discrimination positive (affirmative action) alors que nous défendons celle-ci. Ce rassemblement soutenait le SFFA (Students for Fair Admissions), une organisation demandant des mesures qui reviendraient à éliminer encore plus les quelques étudiants noirs qui restent dans les universités d’élite comme Harvard. Aux États-Unis, la bourgeoisie utilise depuis longtemps le mythe de la « minorité modèle » asiatique pour enfoncer un coin contre les noirs, tout en faisant disparaître en même temps les distinctions nationales et de classe entre Asiatiques-Américains. Comme nos camarades aux États-Unis le font remarquer dans leur article « Écoles de New York : Séparées et inégales » (Workers Vanguard n° 1157, 21 juin), la stigmatisation toujours présente selon la couleur de la peau, avec les noirs au bas de l’échelle, « a une valeur incalculable pour les maîtres capitalistes ; elle sert à dresser les travailleurs les uns contre les autres et à masquer la ligne de classe qui sépare le prolétariat de ses exploiteurs ». Nous présentons nos excuses à nos lecteurs.