Le Bolchévik nº 208

Juin 2014

 

L’autodétermination et l’intervention russe : pour renforcer notre position

La Crimée est russe

Nous avons reçu d’un sympathisant de la Ligue communiste internationale (LCI) une lettre qui pointe du doigt un défaut significatif dans notre position sur la Crimée. Nous avons soutenu l’autodétermination de la Crimée, et l’intervention de la Russie – intervention sans laquelle le référendum permettant que ce droit s’applique n’aurait pu se tenir. Ceci était conforme aux principes marxistes. Notre sympathisant, Jonah, exprimait son accord avec la ligne adoptée dans l’article « Coup d’Etat en Ukraine : les fascistes en fer de lance, les impérialistes américains et européens en soutien » (le Bolchévik n° 207, mars 2014, repris de Workers Vanguard n° 1041, 7 mars), mais il a écrit dans sa lettre datée du 14 mars : « Comme la Crimée est majoritairement russe et comme la majorité de la population est en faveur de l’unification avec la Russie, les marxistes se doivent de soutenir cette revendication démocratique d’autodétermination, tout en prenant en compte le sort des minorités non russes dans l’équation ». Le problème, écrit-il, est le suivant : l’article affirme que le soutien à l’intervention russe est conforme à nos principes « tant que la Russie garantit des droits spécifiques à la minorité tatare de Crimée, qui est sévèrement opprimée par le pouvoir ukrainien ».

L’article affirmait, de plus, que « si les forces russes utilisaient leur prise de contrôle de la Crimée pour aggraver l’oppression des Tatars, il serait contraire à nos principes de soutenir l’intervention russe ». Jonah écrit : « cette phrase et ce qui est dit sur “les droits spécifiques à la minorité tatare de Crimée” reviennent en fait à poser une condition à l’autodétermination des Russes de Crimée, à savoir comment les Tatars de Crimée seront traités par la Russie lorsque la Crimée votera pour faire partie de la Russie. Si c’est là un critère pour l’autodétermination, alors je ne vois pas dans le monde on peut soutenir l’autodétermination » (souligné dans l’original). Jonah fait observer que « si c’est la présence des troupes russes en Crimée qui fait la différence, alors je ne vois pas en quoi ou pourquoi cela change les choses. Même si la Crimée avait réussi à se séparer pacifiquement de l’Ukraine (sans avoir besoin de l’intervention russe), alors les troupes russes entreraient tout de même en Crimée une fois que celle-ci serait devenue partie de la Russie-même. »

Jonah a raison de relever ce problème et nous le remercions pour sa lettre, qui est trop longue pour être reproduite ici dans son entièreté. La condition que nous avions placée au soutien à l’intervention russe, et par conséquent à l’exercice de l’autodétermination par la majorité de la population de la Crimée, était une concession faite sous la pression du flot de la propagande impérialiste dirigée contre la Russie et son homme fort bourgeois, Vladimir Poutine. Les impérialistes américains et européens et leurs laquais dans les médias ont d’abord soutenu le coup d’Etat perpétré par des bandes infestées de fascistes qui a renversé le régime de Ianoukovitch en Ukraine ; ils ont ensuite lancé des clameurs hystériques sur une « invasion » russe inexistante en Crimée – en fait, les troupes russes de la Flotte de la mer Noire basée à Sébastopol étaient déjà sur place. Ces impérialistes se sont également élevés contre l’« annexion » de la Crimée par la Russie, en la comparant même à l’anschluss de l’Autriche par l’Allemagne nazie.

Comme nous l’écrivions dans le Bolchévik n° 207 : « Contrairement à la manière dont les choses sont souvent présentées dans les médias occidentaux, l’intervention russe en Crimée n’est pas une intervention dans un “pays étranger”, même si la Crimée fait officiellement partie de l’Ukraine. » La Crimée est russe depuis la fin du XVIIIe siècle, quand elle fut arrachée à l’Empire ottoman. Nous ajoutions : « C’est seulement en 1954 que le numéro un soviétique Nikita Khrouchtchev a cédé la Crimée à la république soviétique d’Ukraine, et plus tard, avec l’écroulement de l’Union soviétique, que cette décision a acquis une signification. Le devenir de cette région a alors suscité d’âpres controverses entre les Etats bourgeois qu’étaient devenus la Russie et l’Ukraine. » L’intervention de Poutine était essentiellement d’ordre défensif ; il cherchait entre autres à protéger la Flotte de la mer Noire.

Jonah écrit que les craintes de la minorité tatare « n’annulent pas le droit démocratique de la majorité russe de Crimée à chercher l’unité avec la Russie, pas plus que les craintes des peuples autochtones du Québec n’annulent le droit de la majorité québécoise à l’indépendance ». (Nous revenons plus en détail sur l’oppression des Tatars, y compris leur expulsion en masse de Crimée par le régime bureaucratique de Staline, dans le Bolchévik n° 207.) Les marxistes révolutionnaires cherchent à mobiliser la classe ouvrière pour défendre les minorités opprimées, dans le cadre de la lutte contre l’ennemi de classe capitaliste. Ainsi, tout en prônant l’indépendance du Québec, nos camarades canadiens de la Trotskyist League/Ligue trotskyste combattent sans relâche pour les droits des autochtones et des autres minorités asservies par le capitalisme, qu’il soit canadien anglophone ou québécois francophone. Cela comprend la défense du droit des peuples autochtones qui possèdent une base territoriale de décider de leur avenir, y compris la possibilité de faire sécession.

En Russie, les marxistes ont tout particulièrement pour tâche de lutter pour les droits des Tatars musulmans et des autres minorités ethniques et nationales. Notre soutien à l’intervention russe en Crimée n’implique pas le moindre soutien politique au régime capitaliste chauvin russe de Poutine. Il est du devoir des marxistes de s’opposer à toute forme de nationalisme et de chauvinisme de grande puissance. Revendiquer le droit des nations à l’autodétermination constitue, comme l’explique Lénine dans sa « Lettre aux ouvriers et aux paysans d’Ukraine » (décembre 1919), un moyen capital pour combattre les préjugés nationalistes et pour surmonter les barrières à l’unification des ouvriers de différents pays et nations dans leur lutte pour la révolution socialiste.

La Crimée n’est pas un cas de peuples interpénétrés

Dans notre article « Agitation en Ukraine : puissances capitalistes en conflit aigu » (Workers Vanguard n° 1038, 24 janvier), nous citons une résolution de la LCI, publiée en janvier 1995, où nous écrivions que la dislocation de l’Union soviétique à la suite de la contre-révolution capitaliste révélait « une situation d’interpénétration considérable de peuples et d’unités de production économiques qui sont héritées d’une économie (bureaucratiquement) planifiée et centralisée et qui lui étaient adaptées. » Nous poursuivions : « Ainsi, dans nombre de régions (en particulier en Ukraine orientale, en Crimée, dans le nord du Kazakhstan) une solution démocratique de la question nationale ne peut être trouvée hors d’une ou de plusieurs fédérations socialistes d’Etats ouvriers, transcendant les frontières nationales » (reproduit dans le Bolchévik n° 132, mars-avril 1995). Nous essayions alors, notamment avec cette résolution, d’appréhender un événement sans précédent historique : la contre-révolution qui avait détruit l’Etat ouvrier dégénéré soviétique et donné lieu à une débauche de massacres nationalistes dans une grande partie de son ancien territoire.

En fait, l’usage du terme « peuples interpénétrés » dans le cas de la Crimée ne reflète pas la réalité, et nous ne l’avons plus repris dans les deux numéros du mois de mars de Workers Vanguard. Cette résolution est devenue caduque en avril 1995, lorsque la LCI a appelé à un plébiscite pour que les populations de Crimée et de Tchétchénie puissent décider de leur sort ; nous reconnaissions ainsi tacitement que l’autodétermination pour ces deux régions pouvait se réaliser démocratiquement sans renverser le régime capitaliste. Jonah pose la question : « Si cette situation d’interpénétration existe toujours en Crimée entre les Russes, les Ukrainiens et les Tatars, alors pourquoi Workers Vanguard a-t-il déclaré “la Crimée est russe”? »

Lorsque nous parlons de peuples interpénétrés, il ne s’agit pas pour nous d’un banal mélange de nationalités et d’ethnies au sein d’un même Etat, ce qui est la norme partout dans le monde. Nous faisons plutôt référence à des situations où deux (ou plusieurs) peuples revendiquent un même territoire, par exemple en Israël/Palestine et en Irlande du Nord, et aux implications programmatiques pour les léninistes. Là où les réformistes divisent le monde entre peuples soi-disant progressistes et peuples soi-disant réactionnaires, les droits démocratiques étant uniquement accordés aux premiers, nous revendiquons le droit à l’autodétermination pour toutes les nations, comme le faisait Lénine. Dans les situations de peuples interpénétrés, comme l’énonce la Déclaration de principes internationale de la LCI : « le droit démocratique à l’autodétermination nationale ne peut pas s’exercer pour un peuple sans violer les droits nationaux de l’autre. Par conséquent, ces conflits ne peuvent pas être équitablement résolus dans un cadre capitaliste. La condition préalable à une solution démocratique c’est de balayer toutes les bourgeoisies de la région » (Spartacist édition française, n° 32, printemps 1998).

La Crimée est russophone à plus de 97 %, et même la minorité ukrainienne est significativement russifiée. Ce n’est pas du tout la même chose au Caucase, où vivent de nombreux peuples parlant des langues différentes. Ce n’est pas non plus comparable à l’Irlande du Nord, avec ses populations protestante et catholique, qui sont profondément divisées mais en gros numériquement équivalentes. Le récent référendum en Crimée et ses conséquences montrent que dans cette région il ne s’agit pas d’une situation de peuples géographiquement interpénétrés, mais d’une région fondamentalement définie par son histoire et sa composition ethnique russes. Près de 97 % des votants se sont exprimés en faveur de la réunification avec la Russie, même si beaucoup de Tatars ont boycotté le référendum. De plus, la réabsorption de la Crimée par la Russie s’est faite pratiquement sans effusion de sang ni réelle résistance. Le gros des soldats et des officiers ukrainiens sont tout simplement passés dans le camp des Russes.

Confronté au fait accompli, Barack Obama a mis au point avec l’assistance de ses alliés impérialistes quelques sanctions, mineures pour l’instant, contre diverses personnalités russes, tout en faisant une démonstration de force avec une multiplication des patrouilles aériennes dans les pays baltes et une présence militaire renforcée en Pologne. Tout cela s’est accompagné d’une avalanche de déclarations belliqueuses remplies d’hypocrisie et de double langage. Dans un discours prononcé à Bruxelles le 26 mars devant ses alliés de l’Union européenne et de l’OTAN, Obama a condamné « l’invasion de la Crimée » et « l’annexion russe », tout en admettant que la Russie n’était pas prête de se faire déloger de la Crimée par la force des armes. Obama a évoqué l’occupation américaine en Irak, qui a détruit une société tout entière et qui a fait des centaines de milliers de victimes, à ajouter aux déprédations de l’impérialisme américain aux quatre coins du monde ; il a présenté cette occupation comme une action ayant laissé « un Etat irakien pleinement souverain ». Et après tout, disait-il, il ne s’agissait nullement pour nous d’accaparer des ressources « pour nos propres intérêts ».

Cela a à peu près autant de crédibilité que la « profonde indignation » avec laquelle Obama nie le fait que « l’Amérique serait d’une quelconque manière en train de conspirer avec des fascistes en Ukraine ». Washington a assidûment soutenu le parti Svoboda – le visage « modéré » du fascisme ukrainien – durant toute l’agitation qui a abouti au coup d’Etat contre Ianoukovitch. En résultat de ce coup d’Etat, plusieurs fascistes ont obtenu des postes de haut niveau dans le gouvernement, notamment ceux de vice-premier ministre, de procureur général et de ministre de la Défense. Il n’y a rien de nouveau dans le fait que Washington collabore avec ce genre de racaille. Après que l’Armée rouge soviétique avait chassé les envahisseurs nazis et leurs hommes de main locaux pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Etats-Unis recrutèrent et financèrent les prédécesseurs de Svoboda – les bandes fascistes menées par Stepan Bandera, tristement célèbres pour leurs massacres de Juifs et de Polonais – comme soldats de la guerre froide contre le communisme.

La « gauche » se fait l’écho de la propagande impérialiste

La majorité de la gauche réformiste, dans le monde entier, a volontiers servi de relais au bliezkrieg verbal des impérialistes contre l’intervention russe en Crimée. Nous faisions remarquer dans le Bolchévik de mars dernier qu’en France le NPA reprenait la propagande bourgeoise en enjolivant les manifestations infestées de fascistes à Kiev, qu’elle présentait comme « un mouvement populaire, se défiant de tous les partis » (l’Anticapitaliste, 6 mars). Et ils n’en démordent pas, alors que les exactions de cette racaille se multiplient. Ils viennent encore de publier une interview d’un militant à eux, un certain Ilya Boudraitskis, qui prétend que « c’est une erreur de désigner ce mouvement comme fasciste, car la composition de classe des parties en lutte est très différente » et que « le cœur du mouvement n’a rien à voir avec le fascisme » (l’Anticapitaliste mensuel, mai).

Pour sa part, le Comité pour une internationale ouvrière (CIO) – dont est membre la Gauche révolutionnaire en France – a abstraitement reconnu le droit national de la population majoritaire de Crimée, mais il s’empresse d’ajouter que cela n’a vraiment pas d’importance parce que le besoin du jour se traduit dans l’appel de son groupe russe lancé le 2 mars : « Impérialisme russe – hors de Crimée ! » Le CIO est cette même organisation dont la principale section, en Grande-Bretagne, a capitulé devant son propre impérialisme en refusant, des décennies durant, d’appeler à chasser les troupes britanniques d’Irlande du Nord – où elles opprimaient brutalement la minorité catholique aux côtés de la police locale et des paramilitaires protestants.

Comme nous le faisons remarquer dans notre article « La Crimée rejoint la Russie, les impérialistes américains et européens hystériques » (Workers Vanguard n° 1042, 21 mars), l’attitude du CIO revenait pratiquement à donner une couverture soi-disant de gauche à la position de l’UE et des Etats-Unis selon laquelle le vote en Crimée en faveur de l’autodétermination n’est pas valable... parce que les impérialistes de l’UE et des Etats-Unis disent qu’il n’est pas valable. Le 4 mars, le CIO développait sa position en écrivant : « Ce qui se passe aujourd’hui ne mènera pas à une authentique autodétermination ; cela signifie seulement que la Crimée devient un protectorat russe, comme l’Ossétie du Sud ou, pire encore, une région occupée avec un dictateur comme Kadyrov en Tchétchénie » (« Les troupes russes occupent des positions dans toute la Crimée », socialistworld.net).

Le CIO fait ici volontairement l’amalgame entre des situations très différentes. Contrairement à la Crimée, les peuples d’Ossétie du Sud et de Tchétchénie, tous deux situés dans le Caucase, ne sont pas russes. Les chauvins russes au pouvoir à Moscou connaissent certainement la différence, comme le montrent les deux guerres brutales qu’ils ont menées contre les Tchétchènes, qui avaient tenté d’affirmer leur droit à la séparation. Les guerres de la Russie contre la Tchétchénie imposaient aux marxistes de soutenir l’appel à l’indépendance de la Tchétchénie et d’exiger : troupes russes, dehors !

Pour ce qui est de l’Ossétie du Sud elle fit sécession de l’ex-République soviétique de Géorgie peu après l’effondrement de l’URSS, sous la protection de l’Etat bourgeois russe. L’invasion de l’Ossétie du Sud par la Géorgie en 2008, fortement soutenue par les Etats-Unis, a provoqué une guerre avec la Russie, alors que l’Abkhazie tentait elle aussi de se séparer de la Géorgie. Dans cette guerre, les droits nationaux des Ossètes du Sud et des Abkhazes étaient subordonnés à ce qui était une épreuve de force entre la Russie et la Géorgie, soutenue par l’impérialisme. La position marxiste était le défaitisme révolutionnaire : il était dans l’intérêt de classe des ouvriers de Géorgie et de Russie de lutter pour renverser leurs Etats capitalistes respectifs par la révolution socialiste.

Comme souvent, Lutte ouvrière n’a pas relayé de façon aussi abjecte que le NPA la propagande de sa propre bourgeoisie. Cela a peut-être à voir avec la méfiance instinctive de plus en plus prononcée des ouvriers français devant les campagnes idéologiques du gouvernement Hollande. Ainsi, LO a reconnu que « ce sont des groupes nationalistes, voire fascisants, qui donnent le ton, qui cherchent à dresser les populations, les travailleurs les uns contre les autres » (Lutte de classe, avril). LO a fermement dénoncé le blitzkrieg de propagande des impérialistes et le cynisme de ceux-ci au vu de leur habitude de systématiquement fouler aux pieds le droit d’autodétermination des nations. Au fond, LO refusait implicitement de dénoncer le référendum organisé en Crimée.

Fort bien. Mais il n’en ressort que plus clairement la faillite politique de Lutte ouvrière. Fidèle à son credo économiste, LO a en effet pour toute perspective d’espérer que comme par enchantement la lutte économique va prendre le dessus et par elle-même faire disparaître les antagonismes nationaux :

« Le mieux que l’on puisse espérer pour l’avenir immédiat, ce serait que la classe ouvrière profite de cet ébranlement des instances du pouvoir pour poser ses propres revendications, ne serait-ce qu’en refusant d’accepter les conditions d’existence et de travail que les dirigeants du pays, de quelque bord qu’ils soient, veulent lui imposer. Car ce qui est d’une actualité immédiate en Ukraine, ce sont les attaques qui vont pleuvoir, et de tous côtés, sur les travailleurs, qu’ils soient en activité, sans emploi ou en retraite. »

– ibid.

Alors même qu’elle reconnaît que les antagonismes nationaux ont été exacerbés et qu’ils représentent un obstacle à la lutte de classe, LO refuse ainsi de mettre en avant la méthode léniniste pour surmonter les divisions nationales au sein de la classe ouvrière – c’est-à-dire de mettre en avant le droit d’autodétermination des nations. C’est la seule manière de faire tomber la méfiance naturelle des ouvriers faisant partie de la nation opprimée vis-à-vis des ouvriers de la nation oppressive.

La défense de l’autodétermination de la population de Crimée est une épreuve de vérité pour toutes les organisations qui déclarent s’opposer à l’impérialisme capitaliste, un système en décomposition qui a bénéficié d’un deuxième souffle avec la destruction contre-révolutionnaire de l’Union soviétique. Comme il se doit, les réformistes concentrent leur tir ailleurs que sur l’ennemi capitaliste américain et ses alliés européens. La lutte contre les réactions impérialistes à l’autodétermination de la Crimée et à l’intervention russe est l’un des éléments de la perspective évoquée en conclusion de notre article dans Workers Vanguard n° 1042 : « La tâche cruciale pour les révolutionnaires est de forger des partis bolchéviques déterminés à lutter contre l’impérialisme et contre toutes les manifestations de nationalisme. Une ligne d’indépendance de classe du prolétariat mènera à la lutte pour de nouvelles révolutions d’Octobre. »

Adapté de Workers Vanguard n° 1043, 4 avril